Les mots étrangers en japonais

pictureAvec la montée de l’expansion culturelle conséquence de la mondialisation dans les médias, nous nous retrouvons face à de nouvelles expressions qui se renouvellent de génération en génération. Bien que les expressions anglo-saxonnes soient celles ayant le plus d’impact sur ​​la planète, nous devrions commencer à étudier de quelle manière ces expressions pourraient modifier notre alphabet tel que nous le connaissons.

Le Japon possède quelque chose de très particulier. En effet il y existe deux alphabets orientaux, le hiragana et le katakana ; en dehors de ceux-ci, il y a le bien connu kanji ou « caractères japonais ». Pour quelqu’un qui ne maîtrise pas le sujet il serait très difficile de les différencier, mais quelques cours suffiraient à son apprentissage.

Le plus intéressant par rapport à la problématique de départ provient du katakana, l’alphabet le plus compliqué pour ceux qui commencent à apprendre la langue. En visionant certains films japonais il est possible de remarquer de quelle manière cet alphabet a envahit la vie quotidienne japonaise. Le katakana est une étrangeté rendue local. Un alphabet qui a dû être incorporé après des années d’hermétisme national.

Il y a par exemple des mots se rapportant à la vie quotidienne, comme la table, qui en japonais romanisée se dit teburu, phonétiquement la prononciation est très similaire à la façon dont un citoyen natif japonais stéréotypé prononcerait le mot table (en anglais). Ce n’est bien sûr pas un hasard, si malgré les kilomètres de séparation entre l’Angleterre et le Japon, un élément ait un nom étrangement similaire dans les deux pays. Bien que le Japon dispose de tables, il ne s’agit pas de tables telles que nous les connaissons, mais d’un style plus proche de ce que nous appellerions « table basse », à proximité du sol ou tatamis.

Le Katakana s’applique également aux onomatopées et aux marques. Il existe un équivalent phonétique dans l’autre alphabet japonais (le hiragana), mais il se dessine différemment. On ne peut donc pas distinguer phonétiquement si le mot doit s’écrire en hiragana ou en katakana. Ceci est clarifié par l’origine et la signification du mot.

C’est ainsi que le pays asiatique peut conserver une partie de sa tradition, ne se souciant pas de discussions sans fin concernant la pollution de la langue.

Version en espagnol : https://www.trustedtranslations.com/extranjerismos-en-el-japones-2013-10-02.html